Dans cette action anti-inflammatoire du CBD, l’effet Entourage joue aussi un rôle important, comme on a pu le vérifier dans une étude au cours de laquelle un extrait de cannabis riche en CBD fût supérieur à réduire l’inflammation, comparé à l’application de CBD pur, étant donné que, comme le postulent les auteurs de l’étude, ce-dit effet Entourage était dû à la présence de petites quantités de THC et de terpènes anti-inflammatoires. Dans cette étude le CBD a empêché la production d’une substance pro-inflammatoire connue sous le nom de TNF-alfa, révélant par là-même un autre cheminement pratique du CBD dans sa fonction anti-inflammatoire (Gallily et al, 2015).
Dans une étude réalisée au Canada, le CBD avait diminué l’inflammation et évité l’apparition de douleur articulaire dans l’arthrose (Philpott HT et al, 2017).
Au niveau musculaire, le CBD réduit la tension et la rigidité musculaire, ce qui pourrait en théorie avoir une utilité dans le cas de douleurs musculaires secondaires dues à des contractures provoquées par des chocs ou des mouvements brusques (Gomes FV et al, 2013).
Pour les maladies de peau dans lesquelles il existe un composant inflammatoire important, comme par exemple l’acné, le CBD a aussi démontré son potentiel thérapeutique en réduisant l’inflammation des sébocytes, qui sont les cellules de la peau chargées de la formation du sébum, dont l’excès encourage l’apparition des symptômes de cette pathologie typique de l’adolescence (Oláh et al, 2014).
Dr. Javier Pedraza,
Spécialiste en médecine familiale et communautaire
Consultant dans les traitements au cannabis et dérivés